La France et la Suède ont conclu un accord de coopération technique et économique pour les questions relatives à l'éthanol.Par cet accord, les deux nations qui sont en tête dans ce domaine unissent leurs compétences afin d'augmenter la production et de promouvoir l'utilisation de l'éthanol en tant que carburant.

L'objectif de cette coopération francosuédoise est d'améliorer l'environnement et de développer le commerce au sein de l'Europe. En France, l'éthanol est produit à partir du blé et du sucre de mélasse, notamment grâce à une technologie suédoise. Par rapport au pétrole, la combustion de l'éthanol produit à partir d'une matière première biologique ne provoque aucune augmentation de la présence de dioxyde de carbone dans l'atmosphère, puisqu'il contribue à la croissance des plantes. L'Europe dispose de quantités abondantes de matière première, ce qui réduit les besoins d'importation des pays producteurs de pétrole.
Concrètement, le contrat entre la France et la Suède implique notamment une collaboration dans le domaine de la recherche et du développement, des efforts communs visant à augmenter la prise de conscience des avantages qu'offre l'éthanol, ainsi que la création de conditions économiques qui favorisent la production d'éthanol.
Les Suédois effectuent depuis longtemps des recherches intensives sur l'éthanol en tant qu'alternative aux carburants fossiles. Plusieurs sites sont déjà au stade de l'exploitation commerciale dans le monde, notamment en France, à Provins où la société suédoise Chematur Engineering a installé des équipements qui produisent 30 000 mètres cubes d'éthanol par an à partir du blé. L'entreprise est également l'un des acteurs principaux de la fondation " The Swedish Ethanol Development Foundation " (Fondation suédoise pour le développement de l'éthanol) qui, conjointement avec le "County Governors Group for Ethanol Fuels" (projet commun des préfets de département pour l'utilisation de l'éthanol en tant que carburant), vient de signer le contrat en question avec ses équivalents français, le Groupe d'étude sur les Biocarburants du Sénat et l'Association de Développement des Carburants Agricoles, l'ADECA.
 Le contrat approfondit la collaboration étroite qui existait déjà entre ces deux pays de la Communauté Européenne. La collaboration à l'échelon mondial s'élargit en même temps grâce à des contrats similaires avec le Brésil et les USA, déclare Tomas Fellbom, du bureau parisien du Centre Suédois du Commerce Extérieur.
Il souligne bien que les questions d'environnement et d'énergie sont d'envergure mondiale et demandent une collaboration internationale pour atteindre des résultats. Le contrat qui vient d'être signé élève les questions relatives à l'éthanol au niveau international.
Une nouvelle législation a fait de la France le pays européen qui est le plus en avance en matière d'utilisation des carburants non fossiles. A la différence des carburants fossiles, la production de l'éthanol est à base de matières premières locales et renouvelables comme le blé, la cellulose ou le sucre de mélasse.
La France a aujourd'hui une capacité de production de 200 000 mètres cubes d'éthanol par an. Si l'éthanol est amené à couvrir cinq pour cent de la consommation de carburants, comme le prescrit la loi sur l'environnement, la consommation de l'éthanol sera décuplée.
Le contrat francosuédois est un élément de ce processus visant à augmenter la production locale d'éthanol.


Pour tous renseignements supplémentaires, prière de contacter:

Håkan Aspelin
Chematur Engineering AB
P.O. Box 430, S691 27 Karlskoga, Suède
Tél.: +46 586 641 00
Fax: +46 586 642 50